Depuis lors, le département de l’Economie de la connaissance et des Startups, qui a été fusionné avec celui des Micro-entreprises en septembre 2022, et promu, à l’occasion, au rang de ministère à part entière, n’a cessé de développer l’écosystème des startups, confortant, ainsi, la vision prospective de son initiateur.
Et grâce à ces mesures, l’Algérie « est désormais au milieu du classement continental dans le domaine des start-ups, après avoir été en bas du classement africain en la matière », déclarait le président de la République, lors de son discours à la Nation prononcé récemment devant les membres des deux chambres du Parlement, rappelant que les pouvoirs publics ont accordé un intérêt particulier à la création d’un écosystème national pour les start-ups.
La « Sucess Story » des startups en Algérie est le fruit des décisions fortes et marquantes adoptées par le Gouvernement, sous la supervision du président Tebboune, soucieux d’assurer la réussite de ce projet de promotion de l’économie de la connaissance.
Parmi les mesures les plus importantes visant à promouvoir l’entrepreneuriat dans le milieu des jeunes et l’inclusion financière des activités lucratives en dehors du cadre officiel, la promulgation de la loi sur l’auto-entrepreneur, qui accorde aux entrepreneurs éligibles à ce statut des avantages fiscaux, avec un régime fiscal préférentiel, au taux de 5% ramené à 0,5% dans la loi de finances 2024, ainsi qu’une couverture sociale.
Un statut qui bénéficiera, dès le début de l’année prochaine, d’un portail national et d’une Agence nationale de l’auto-entrepreneur, permettant aux auto-entrepreneurs d’intégrer l’économie formelle.
Outre les auto-entrepreneurs, les universitaires ont été impliqués directement dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation, en instaurant le diplôme universitaire-Startup et le diplôme universitaire-Brevet d’invention, ou encore la création du statut de l’étudiant-entrepreneur et du diplôme de l’étudiant-entrepreneur, permettant de faire la jonction entre le monde estudiantin et celui de l’entrepreneuriat.
Le Président de la République a salué, à ce titre, la dynamique que connait le système de l’enseignement supérieur, visant à encourager les étudiants à créer leurs propres startups, et ordonné de poursuivre la coordination à ce niveau.
Des instructions qui ont abouti à la création de 84 centres de développement de l’entrepreneuriat (CDE) à travers tout le territoire national, et à la mise à la disposition des étudiants-entrepreneurs de 1.200 bureaux comme espaces pour abriter les start-ups créées par eux.
La collaboration entre les deux ministères a, également, débouché sur la création du Conseil scientifique de l’intelligence artificielle, composé d’experts et de chercheurs algériens établis à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Et pour l’accompagnement financier de ces jeunes entrepreneurs, la prise en charge des frais de prototypage au profit des étudiants porteurs de projets et le lancement des travaux de réalisation de trois centres de prototypage, mais aussi la prise en charge des frais de dépôts de brevets aux niveaux national et international ont été mises en œuvre.
Il a été procédé, de plus, à l’augmentation du capital de I’Algerian Startup Fund (ASF), et à la création de l’Algerian Innovation Fund, en collaboration avec des fonds d’investissement étrangers.
Un modèle réussi qui a inspiré les pays africains à l’occasion de l’organisation des deux premières éditions de l’African Startup Conference (2022 et 2023) en Algérie, donnant lieu à l’adoption d’une feuille de route pour la dynamisation de l’écosystème startup en Afrique, ainsi que l’adoption de la première déclaration d’Alger (2022) pour Ie développement des startups dans le continent par I’Union africaine.
APS